- Dr Geoffray Delcroix, Anesthésiste
- Dr Denis Henroteaux, Radiologue interventionnel
- Dr Stéphanie Nemes, Chirurgien vasculaire
La pathologie anévrysmale aortique est une maladie en rapport avec la raréfaction des fibres élastiques dans la paroi artérielle.
C’est une maladie qui peut s’avérer grave voire mortelle si elle n’est pas traitée à temps.
Cibler les patients à risque, les faire dépister, assurer le suivi et la prise en charge adéquate permet d’en diminuer de manière considérable la morbi-mortalité.
La prévalence chez l’homme de plus de 60 ans est de 4 à 8 % avec une prévalence 3 fois plus importante chez les patients présentant des facteurs de risques cardiovasculaires (HTA, tabac) ou familiaux que chez les autres.
L’incidence (nombre de nouveaux cas par an) est de 39 cas/an pour 100.000 habitants. Ce n’est donc pas une maladie rare.
C’est une pathologie le plus souvent asymptomatique pour laquelle une simple échographie permet de poser le diagnostic ou d’assurer le suivi.
Le traitement nécessite une prise en charge spécialisée et pluridisciplinaire afin d’évaluer le risque opératoire et d’évaluer le meilleur traitement à proposer au patient.
En fonction du morphotype de l‘anévrisme, de l’âge du patient, de ses antécédents, des différents examens pré-opératoires, deux grandes stratégies peuvent être proposées au patient :
_ La mise à plat chirurgicale
_ L’exclusion endovasculaire percutanée (Endoprothèse/ Stentgraft)
Chacune de ces 2 techniques présente des avantages et inconvénients et le choix d’une technique ou de l’autre ne dépend que de la balance bénéfice/risque de l’intervention propre à chaque patient.