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Plus 1000 patients pris en charge dans notre nouvelle salle d’artériographie !

11/02/2025

La nouvelle salle d’artériographie a déjà accueilli 1.000 patients

« Une prise en charge mini-invasive de la tête au pied »


En mai 2024, l’hôpital de la Citadelle a inauguré une deuxième salle d’artériographie ultramoderne,
conçue pour offrir des soins de pointe en radiologie interventionnelle. Après seulement neuf mois de
fonctionnement, cette salle a déjà accueilli plus de 1.000 patients, témoignant d’une constante
augmentation de la prise en charge mini invasive des patients.

Une technologie au service du diagnostic et du traitement

« Une artériographie est un examen d’imagerie médicale utilisé pour visualiser la morphologie des
artères et évaluer leur fonctionnement », explique le Dr Pierre-Julien Bruyère, radiologue. « Elle
consiste à insérer un cathéter dans une artère ou une veine, souvent via une ponction au niveau du pli
de l’aine ou du poignet, puis à injecter un produit de contraste iodé. Cela permet de cartographier avec
précision les vaisseaux sanguins grâce aux rayons X. »

Historiquement limitée aux examens diagnostiques, une salle d’artériographie va, depuis des années, bien au-delà de l’imagerie diagnostique. Equipée comme un bloc opératoire, elle permet également des interventions variées. « Nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres spécialités, telles que la neurochirurgie, la chirurgie cardio-vasculaire, la gynécologie, les urgences et le Trauma Center... pour assurer une prise en charge rapide et globale », ajoute le Dr Bruyère. L’activité thérapeutique se décline dans de nombreux domaines : le traitement des anévrysmes cérébraux, les sténoses artérielles, les biopsies, le traitement de cancer, les accès vasculaires...

Une prise en charge disponible 24/7

L’une des forces de cette nouvelle infrastructure est sa disponibilité ininterrompue. « La salle est
opérationnelle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, grâce à une rotation organisée entre quatre radiologues
spécialisés », précise le Dr Denis Henroteaux. « Cela nous permet de traiter rapidement des cas
complexes. Par ailleurs, les techniques mini-invasives utilisées dans cette salle représentent un atout
majeur pour les patients tout en diminuant la dose de rayon X ».

Là où la disponibilité de la salle H24 7jours sur 7 fait toute la différence, c’est pour les grosses urgences que l’on peut recevoir dans un centre aigu tertiaire. Cette technique permet par exemple d’arrêter une hémorragie inaccessible à la chirurgie, de stopper le saignement après un accouchement tout en préservant l’utérus ou d’aller aspirer le caillot lors d’un AVC et de restaurer la circulation du cerveau. Ces interventions urgentes de hautes technicités sont possibles grâce à la disponibilité sur place de nombreux spécialistes (urgences, radiologie, anesthésie, chirurgie, soins intensifs, obstétrique) et d’un travail d’équipe fluide et efficace.

La réorganisation et le récent regroupement des salles de coronarographie et d‘artériographie permet de créer un plateau interventionnel mini-invasif. « Ces synergies interservices permettent une meilleure réactivité dans les situations d’urgence et dans les interventions planifiées ».

En effet, les interventions, qui se font via de petites incisions ou par voie percutanée, présentent plusieurs avantages :
  • Moins de complications : risques réduits de saignement, d’infection ou de complications postopératoires
  • Hospitalisation plus courte : la plupart des patients peuvent rentrer chez eux le jour même ou après une brève observation
  • Récupération accélérée : une reprise rapide des activités quotidiennes par rapport à la chirurgie classique

Un potentiel encore à développer

Avec une équipe dédiée et des infrastructures de pointe, l’objectif est désormais de continuer à augmenter la capacité de prise en charge tout en améliorant encore la qualité des soins.
Le développement des techniques mini-invasives illustre par ailleurs une tendance globale vers une médecine plus précise, plus efficace, et centrée sur les besoins des patients.
 
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Photo de l'équipe d’artériographie